Dans un endroit peu accessible, surtout en montagne, l'hélicoptère médicalisé est souvent le seul moyen de tirer rapidement d'affaire des personnes durement accidentées. Par chance, la nuit était très claire cette semaine grâce à la lune et au ciel dégagé, et en l'absence de vent. Les sauveteurs ont pu se concentrer sur la façon d'y accéder et la prise en charge du blessé.
Repéré grâce à une lampe agitée par deux autres randonneurs sur place, le lieu exact de l'accident n'était pas configuré pour permettre un atterrissage à proximité. L'hélicoptère a ainsi effectué deux rotations sur une dizaine de minutes au total : la première pour déposer le SSH et la seconde pour le médecin urgentiste. Le premier est chargé de sécuriser le patient au sol et de donner le feu vert pour treuiller ensuite dans un deuxième temps le médecin. L'accidenté, un homme d'une soixantaine d'année, a dû être placé dans le sac de treuillage, le moyen approprié si le patient ne peut être transporté qu'en position couchée. Ce dernier a pu être évacué à l'hôpital. Souffrant de sévères blessures, ces jours ne sont toutefois pas en danger.
Plus de 800 personnes par an sauvées grâce à l'hélitreuillage
Dans toutes les missions où l'hélicoptère ne peut pas se poser près du blessé, l'usage du treuil est pleinement requis. En terrain difficiel, l'équipage Rega prend alors avec lui un spécialiste SSH spécialement formé à ce type d'interventions. En plus du pilote et du médecin urgentiste, l'équipage Rega est toujours composé d'un sauveteur professionnel assumant la responsabilité d'opérer le treuil. En moyenne annuelle, la Rega mène environ 800 missions à l'aide du treuil, de jour comme de nuit.
de la Rega
Service de presse Rega Suisse romande
Olivier Rappaz