Alors qu’il s’affairait à l’entretien d’une piscine, vide à l’heure actuelle et juchée sur le toit d’un immeuble genevois, un travailleur a chuté de plusieurs mètres sur le fond. Dépêchés sur place en premier lieu, les ambulanciers et le SMUR ont posé le premier diagnostic et en collaboration avec le SIS ont rapidement décidé d’alerter la Rega pour évacuer l’infortuné, souffrant d’un traumatisme lombaire et d’un traumatisme crânien. Dans un premier temps, l’équipage a treuillé la médecin sur les lieux pour la suite de la prise en charge. L’hélicoptère de sauvetage ne pouvant atterrir sur le lieu de l’accident, le blessé, devant impérativement être transporté en position horizontale, a été couché dans le sac de treuillage et hélitreuillé avec la médecin. Ensuite, sur une place d’atterrissage intermédiaire, l’équipage Rega l’a embarqué dans l’hélicoptère et opéré le transfert jusqu’à l’hôpital. Son pronostic vital n’est pas engagé. L’aide d’un sauveteur spécialiste du sauvetage héliporté s’est avérée très précieuse, comme lors de toutes interventions en terrains difficiles. Cette mission a également impliqué une patrouille de la Police cantonale genevoise.
En moyenne, la Rega effectue 800 missions par année à l'aide du treuil. Quant à la base Rega-HUG, elle compte environ une quinzaine de missions annuelles d'hélitreuillage. Dans toutes les missions où l’hélicoptère ne peut pas se poser auprès du blessé, le treuil joue pleinement son rôle. Cela peut être le cas sur un terrain en pente ou accidenté, au cœur d’une zone boisée, près d’eaux courantes ou stagnantes, ainsi que, comme hier, en cas d’évacuations peu ordinaires sur des bâtiments élevés.