En Crète, au coeur de l’été. Quelques amis savourent leurs derniers jours de vacances. Un matin, Remo Lack décide d’immortaliser l’ambiance de la plage. Pour prendre de la hauteur, il grimpe sur un escarpement rocheux. A la descente, c’est l’accident : il glisse, chute de trois mètres et atterrit sur le dos. Terrassé par la douleur, il est incapable de se relever.
Incertitude pesante
Une bonne heure s’écoule avant que les secours n’arrivent, et une autre avant que Remo Lack ne soit examiné à l’hôpital. L’insouciance des vacances fait place à une incertitude grandissante. Car tout ce que le jeune employé de banque soleurois comprend en sortant de l’examen radiologique, c’est qu’il a une fracture quelque part au dos. Le personnel soignant, qui parle à peine anglais, ne peut le rassurer quant aux questions qui le taraudent : quelle est la gravité de ses blessures ? Pourra-t-il marcher à nouveau comme avant ?
Qui plus est, en cette période de pandémie, le droit de visite est strictement limité. Seul un ami est autorisé à lui apporter sa valise. Le reste du temps, Remo Lack est livré à lui-même, entre deux communications par smartphone avec ses parents. Conscient de cette situation difficile, son père décide d’appeler la Rega. Ce donateur Rega sait que l’organisation effectue des rapatriements de patient·e·s en détresse.